Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Jérôme – Chapitre 8

Chapitre 8 – La régression finale

Je dois dire que la descente fut rude.
Elle commença par changer totalement mon alimentation. Les bouillies et purées, les yaourts et crèmes, du lait et de l’eau pour tout breuvage. Chaque jour elle fêtait mon anniversaire à l’envers. Un peu comme un compte à rebours pervers. Ensuite, elle me fixait les nouvelles règles de vie, de comportement et d’hygiène compte tenu de mon âge. Autant vous dire que ce ne fut pas sans peine. Une chose restait cependant immuable, c’était la grenouillère de bébé pour dormir. Elle me disait que de toute manière dans trois semaines je ne serais plus qu’un tout petit et qu’elle me préférait en baby gros pour dormir.
A la fin de la première semaine, elle fêta mes vingt-deux ans. Puis à la fin de la deuxième semaine, mon âge avait été fixé à quinze ans. Quinze ans ! Elle m’emmenait avec elle faire les courses et je passais généralement les après-midis dans un parc boisé dans la périphérie lyonnaise. L’endroit avait été choisi parce que justement c’est un parc ou s’entraînent de nombreuses écoles. Les professeurs de gym apprécient cet endroit et comme il est idéal pour les séances de footing, je vis défiler beaucoup de jeunes filles et garçons de tous âges. Je devais jouer avec un ballon de foot avec pour toute tenue un teeshirt court imprimé de motifs enfantins, des shorts échancrés sous une couche bien épaisse et rembourrées. De son côté elle ne cessait de me filmer, pour ses clients. J’avais l’air béta avec mon ballon de foot, et ça faisait rire les gosses. Même en larmes, les gamins qui passaient à ma hauteur continuaient à en rajouter. Les gosses, c’est pire encore que les adultes et c’est surtout méchant. Je vécu pas mal de situations humiliantes ainsi exposé aux regards des gosses curieux qui, pour certains, allaient jusqu’à venir me voir pour me demander de baisser mon short pour montrer à tous ses camarades de classe que je suis un bébé. Nelly m’avait ordonné d’obéir aux demandes des enfants qui étaient plus âgés que moi, du moins sur mon âge virtuel. Je devais alors leur demander leur âge et agir en conséquence. Ainsi le mardi, un gosse arrogant et téméraire vint me trouver alors que je venais de m’asseoir sur un banc après une heure à jouer à la baballe. Il était accompagné d’un groupe de garçons et de filles de son âge, voire un peu plus jeune. Ils étaient en tenue de jogging et leur prof les attendait à l’autre bout du parcours. Il s’avança et me dit :

« Je t’ai vu jouer avec ton ballon tout à l’heure et on dirait que tu portes une couche, c’est vrai ça ? J’en ai parlé à mes potes et on a décidé de venir vérifier. »

Puis il s’arrêta et regarda son groupe :

« Oh là là, ça sent le pipi et le caca ici… Eh les gars, il sent le bébé ! »

Le groupe éclata de rire ! Je rassemblai mes forces et essaya de cacher mes larmes qui perlaient déjà. Obéissant aux recommandations de Nelly je lui demandais alors son âge. Fièrement le gamin me répondit alors :

« Moi j’ai 12 ans , mais je ne fais plus pipi dans mes couches depuis longtemps. C’est les bébés qui portent des couches, et à mon avis tu ressembles plus à un bébé qu’à un homme ! Regardez, il a les yeux tout pisseux ! »

Douze ans ! Le midi Nelly avait fêté mes onze ans ! Je devais donc obéir, car de toutes façons je savais qu’elle filmait en cachette, et qu’elle aurait vérifié l’âge du gosse. Je priais intérieurement pour qu’ils s’en aillent rapidement ou que le prof les interpelle. Mais il n’en fut rien ! Un de ses amis essaya de le raisonner, mais plus celui-ci lui demandait de me laisser tranquille, plus il devenait insistant.

« Laisse-moi faire bordel, c’est juste pour rire ! Mes copains et moi on veut juste voir ta couche ! Met-toi debout, tourne-toi ! »

Obéissant au gamin je m’exécutai dans un gloussement de rire général. Puis il commença à écarter les échancrures du short pour enfin le baisser à mi cuisses. Fier de son outrage, il éclata de rire et provoqua l’hilarité générale.

« C’est bien ce que je pensais, t’es un bébé ! En plus ta couche est bien sale, ça pue ! »

Un autre groupe passa en courant, et se mirent à éclater de rire en voyant la scène. Le gamin qui m’avait soutenu dit alors :

« Bon on y va ! Ya le prof qui va nous engueuler si il ne nous voit pas arriver. »

Le groupe s’enfuit alors et je pu enfin remonter mon short. A la fin de la troisième semaine on fêta mes huit ans. Ce n’est que la quatrième semaine que tout bascula vraiment. Il faut dire qu’elle m’avait bien conditionné. La nourriture liquide associée au lait commença à produire les effets escomptés. Je ne faisais que des cacas très liquides et tou finissait dans la couche, jour et nuit. Dès le lundi elle commença à me gaver de médicaments. Le jeudi, Mme Chauvet fut invitée à venir épauler Nelly. Je n’avais plus que quatre ans et je commençai à perdre la notion du temps. Je dormais une bonne partie de la journée et j’étais réveillé uniquement lorsque je devais manger ou être changé. Nelly avait fait effectuer divers travaux dans l’appartement. Entre deux sommeils et deux langes, je voyais mon appartement se transformer peu à peu. A chaque réveil la chambre avait quelque chose de différent. Mon lit avait été transformé en lit à barreaux. Une table à langer taille adulte avait été installée à la place de ma commode, des jouets, des nounours et divers objets firent leur apparition. Je me rappelle de deux ouvriers qui avaient installés le mobilier et qui n’arrêtaient pas de se moquer de moi. Sous l’effet des médicaments, je ne pouvais pas réagir et je subis donc leurs quolibets. Leurs sarcasmes me provoquaient des contractions et je sentais le pipi et le caca couler dans mes couches. On m’avait transporté dans le salon pour refaire la tapisserie. A demi-conscient, je n’ai que quelques vagues souvenirs. Nelly et Mme Chauvet m’avaient déplacé, du moins je cru les reconnaître. En fait je perdis la notion du temps. Tout ce que je pouvais sentir c’était quand on me changeait ma couche. Elles ne me parlaient plus que comme à un bébé. De mon coté je m’étais renfermé dans ma coquille comme pour mieux me protéger. Je ne soullais mes couches plus que par des contractions incontrôlées. Les pipis et les cacas se suivaient. Nelly m’avait totalement déréglé, et je connu alors le stade anal. Ces contractions involontaires me provoquaient alors d’agréables sensations, et mes seuls plaisirs étaient désormais de me vider l’intestin. Nelly dû progressivement diminuer le dosage des médicaments, car je commençais sortir de ce coma provoqué. Depuis combien de temps m’avait-elle fait plonger, je ne savais pas répondre. Quel jour étions-nous ?… Pleins de questions restaient sans réponses. Tout à coup je sentis une contraction jouissive et je me surpris à faire caca dans mes couches. Quelques minutes plus tard, une autre contraction qui ne m’était pas inconnue et je me mis à pisser dans la couche. La sensation était très agréable et je prenais vraiment plaisir à me vider ainsi. Je n’avais plus honte. Nelly entra dans ma chambre. Elle ouvra les barreaux du lit tout en me parlant comme à un bébé. Je ne réagissais plus. Je me laissais totalement aller. Nelly me glissa à l’oreille :

« Ne dis rien, si tu veux être changé tu pleurniches, sinon tu souris ! Maintenant tu es un bébé, et tout le monde à les yeux braqués sur toi ! Si tu ne veux pas que je continue à te droguer, soit un bon petit bébé ! Aussi maintenant je t’interdis formellement de parler pour dire autre chose que pipi ou caca tout en implorant que l’on te change. Maintenant tu vas être sage et obéissant.  Mme Chauvet ! »« Voulez-vous vous occuper de Jérôme ? Je pense qu’il a fait dans sa couche ! »

Mme Chauvet était dans la pièce d’à côté. Elle s’empressa de rejoindre Nelly et à deux elles me posèrent sur la table à langer. Pour ne pas me retrouver scotché, je jouais alors le jeu. Mme Chauvet me dit alors :

« Oh la la ! il a fait un un gros pipi dans sa coucouche le bébé ! »

Puis je fus nettoyé et changé par Mme Chauvet. Elle me fit mettre les jambes en l’air comme pour mieux marquer son pouvoir. Elle demanda à Nelly :

« Il à fait caca dans la couche ! Je pense qu’il est déjà rendu au stade anal. C’est terrifiant ! Pauvre petit. »

Elle me tapota les fesses. Nelly lui répondit :

« En effet, ça fait maintenant deux mois et demi qu’il est comme ça ! Il n’y a que dans sa couche qu’il accepte désormais de se laisser aller. Mais je crois qu’il commence à guérir. Il commence à parler de mieux en mieux. Bien sûr il continue à faire pipi et caca de façon automatique, mais son langage évolue. »

Deux mois ! Ça signifiait que Nelly m’avait menti. Elle m’avait promis un mois de calvaire pas plus !!! Je compris par la suite que cela faisait plus de trois mois que l’on me droguait. Nelly avait réussi son œuvre. Me ramener au stade anal.
Une fois langé Mme Chauvet et Nelly me remirent dans mon lit à barreaux. Mme Chauvet quitta l’appartement. Quand Nelly revint dans la chambre, elle me fit signe de me taire en plaquant un doigt sur sa bouche, s’approcha de moi et actionna un interrupteur au pied du lit. Nelly m’expliqua alors que je pouvais parler sans être observé, et je pu enfin discuter avec Nelly. Elle m’expliqua que nous étions le 30 Juin ! Que les affaires fonctionnaient à merveille et que si elle avait arrêté de me droguer c’était parce que désormais le jeu avait abouti. Fière de sa réussite elle reprit :

« Maintenant Jérôme, tu fais aussi caca comme les bébés ! Tu as remarqué sans doute que tu n’as plus aucun contrôle sur les mictions. De plus, je t’ai observé ces derniers mois. Je sais désormais que tu éprouves du plaisir à faire dans ta couche. Alors mission accomplie ! Maintenant ton destin t’appartient. Je vais te laisser car mon travail est à présent terminé. Mme Chauvet s’est proposée de s’occuper de toi. Je lui ai dit que je devais partir rejoindre un cousin au Brésil ! Ce sera donc elle va s’occuper de toi jusqu’à ce que tu ailles mieux. Il va falloir te réhabituer à marcher ainsi qu’à parler. Mais je fais entièrement confiance en Mme Chauvet. Cela faisait un mois qu’elle ne t’avait pas vu. A chaque fois que je la croisais dans l’escalier, elle me demandait de tes nouvelles. Aussi quand elle t’a changé tout à l’heure, elle a été surprise de voir que tu as atteint le stade anal. Tu ne le sais pas mais après avoir fêté tes quatre ans, je t’ai plongé en régression programmée. Tu as écouté des messages préenregistrés sur fond de musiques enfantines. A force de conditionnement, tu t’apercevras que tes réactions resteront pendant longtemps associées à des mots clés. J’ai choisi des mots simples et très courants qui sont censés te provoquer des contractions et te donner un plaisir intense. J’ai vérifié que ces mots fonctionnent, c’est stupéfiant. Mais je te laisse les découvrir. En ce qui concerne le site web, il sera fermé à la fin de la semaine. Je doute que tu souhaites continuer à faire l’acteur. Une chose importante, tu as été licencié pour absentéisme. Cependant tes parts des recettes du site web ont été versées sur ton compte. Tu as suffisamment d’argent à présent pour tenir six mois, le temps de te retourner et trouver un nouvel emploi. »

Elle partit ensuite de ma vie comme elle était venue ! Mme Chauvet m’a pris en charge une semaine durant, et constatant que j’avais fait d’énormes progrès, arrêta de me langer. Je compris le sens des mots clefs, car à chaque fois que ma voisine me disait bonjour, ce mot me provoquait aussitôt des contractions de la vessie et de l’anus. Je me mettais ainsi à faire mes besoins et remplir mes couches de manière totalement incontrôlée. Au fur et à mesure que les semaines passèrent je découvris l’ensemble des mots programmés. Les mots simple de la vie courante, « Merci », « Bonjour », « Ça va ? », avaient été associées à jouissance et mictions incontrôlées. Autant vous dire que je faisais un peu partout et que je ne pouvais pas sortir sans des couches de rechanges. Je changeais par la suite la décoration stupide de ma chambre. La vie reprit peu à peu son cours si ce n’est que je vivais au quotidien mon fantasme passé. Mes questions étaient toujours restées sans réponses. Qu’était devenu ce garçon féminisé qui avait sonné à ma porte en janvier dernier ? Qui était véritablement ce Yves que je ne vis qu’une fois ? Comment avais-je pu être embarqué dans cette sordide aventure.

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