Chapitre 6 – Constat deux mois après
Dimanche 3 mars, huit semaines exactement après ma première rencontre avec Yves, dont je ne savais toujours rien, je vis arriver ma nurse. Ce devait être la délivrance, ce fut l’enfer. Elle m’avait promis de m’enlever le tuyau définitivement ! Sur ce premier point elle tenu ses promesses. Voici ce qui se passa ce fameux dimanche. Nelly, ma nurse, m’enleva donc le tuyau. Elle me demanda ensuite de mettre mes mains dans le dos et me passa une paire de menottes. Elle prit ensuite un autre tuyau assez fin muni d’une vis sans fin graduée en son extrémité et d’une valve pour le ballonnet et là je commençais à paniquer. Nelly me rassura et me dit qu’il lui restait un petit travail à accomplir. Elle voulait connaître avec cet instrument mon degré de souplesse, que ça allait me faire un peu mal, mais que c’était pour mon bien ! Je ne savais pas ce que cela signifiait mais j’appréhendais la suite. Le tuyau rentra sans problèmes et une fois bien enfoncé elle gonfla comme d’habitude de ballonnet dans ma vessie. Puis elle tira assez fortement sur le tuyau tout en vissant la petite molette graduée. Au bout de dix secondes je commençais à avoir mal, mais elle continuait toujours. La douleur devenait de plus en plus insupportable et je compris alors pourquoi elle m’avait fait mettre ces menottes. Je lui suppliais d’arrêter et elle me répondit alors que c’était ça ou deux autres mois avec la sonde ! Je regroupais alors les dernières forces qu’il me restait pour supporter ce déchirement. Car j’avoue que je me sentais déchiré de l’intérieur. Puis je finis par tomber dans les pommes. Je sentis enfin des gifles me réveiller. Avais-je dormi une heure ou deux ? Je ne savais pas. Tout ce que je voyais c’était Nelly penchée sur moi qui me ramenait à la réalité. Elle m’avait remis ma couche sale entre les fesses et me dit ceci :
« Maintenant tu es fin prêt ! Tu as donné d’excellents résultats au test de souplesse. Ton sphincter strié reste au repos à 6 mm d’ouverture et accepte jusqu’à 18mm en position ouverte ce qui est extrêmement rare. Cela signifie que, malgré toutes les séances de rééducation que tu pourras faire, tu resteras désormais incontinent ! Sache qu’un urologue même très compétent ne peut rééduquer un sphincter qui présente plus de 2 mm d’ouverture au repos. Et encore, s’il y arrive, le patient devra suivre un an minimum de travail quotidien. Par contre ton muscle lisse lui reprendra ses fonctions normales dans une à deux semaines. Tu ressentiras alors les contractions immatures que les bébés éprouvent. Un bébé qui fera des petits pipis à intervalles irréguliers sans aucun contrôle. Dans ton cas, ce sera alors couches culottes et culottes pvc pour le restant de tes jours. J’aurai dû te prévenir que le test allait de te faire un peu mal, mais bon c’est du passé. Ça risque de saigner encore pendant un ou deux jours mais ça va vite cicatriser. Quant à tes petites fesses, j’en ai profité pour te faire un autre lavement et aussi un test de souplesse. C’est fou comme ton anus est devenu inerte. Au repos, il t’es surement impossible de retenir tes selles. Qu’en penses-tu?
En effet, je regardais dans ma couche et je vis mon zizi avec un peu de sang qui coulait. Je ne voulais pas croire ce qu’elle me disait. Je mettais aussi un doigt dans mon anus pour m’apercevoir qu’il ne se refermait plus. Elle me donna quartier libre pendant une heure et malgré la douleur encore persistante, je me levai, ôta mes couches mais gardais ma culotte pvc. Ma première réaction stupide fut de mettre un pantalon pour voir ce que ça donne sans la couche. C’était le bonheur total ! Je me regardais dans la glace et enfin j’avais retrouvé un aspect normal. Quelle joie de se voir enfin libéré ! Mais au bout de quelques minutes je sentis de l’humidité à l’entrejambe et une contraction anale. Je me faisais dessus : pipi , caca ! Je pensais que ça allait passer, mais plus j’attendais, plus la culotte se remplissait. Je piquai alors une crise de larmes et, résigné, je dû remettre une couche propre. Nelly restait quant à elle assise à me regarder déambuler dans l’appartement. Silencieuse, elle observait chacun de mes gestes. Une demi-heure plus tard, je continuais inexorablement à remplir ma couche et malgré mes efforts pour me retenir, la couche continuait à se remplir. Je ressentais déjà des contractions involontaires qui me provoquaient un plaisir honteux et me faisait dresser les tétons… Qu’étais-je donc devenu ? Une chose me rassurait. Nelly m’avait promis de me libérer et ce jour béni était enfin arrivé. J’observai mon zizi dans ma couche et je pu voir que le trou du méat distendu depuis deux mois se refermais peu à peu. Je mis enfin un short et mon tee shirt Disney puis m’assis à côté d’elle. Elle sortit de son silence et me dit alors :
« Tu es content petit pisseux ? Fini les tuyaux dans ton zizi ! Ouf ! Ça doit te faire tout bizarre de faire dans tes couches maintenant ? Tu vois que je tiens mes promesses ! »
« Maintenant que tout est terminé, peux-tu me parler de Yves ? Qui est-il et pourquoi je ne l’ai pas vu depuis deux mois ? »
Pour la première fois depuis deux mois elle daigna répondre à mes interrogations :
« Terminé? Ah je ne crois pas nan. Yves est très occupé tu sais, avec Samantha. Tu sais que cette petite chienne est maintenant méconnaissable. Yves lui à fait implanter une magnifique paire de seins en silicone. Elle plait énormément aux clients qui se pressent pour la baiser. Bien sûr, elle a malheureusement été licenciée mais elle gagne bien mieux sa vie avec son cul.
Elle était faite pour ça ! Son fantasme est devenu réalité et maintenant que Samantha a été transformée en poupée de chair, et qu’elle s’est fait une bonne clientèle, je ne vois franchement pas quel autre métier elle pourrait à présent exercer. Marc était perfectionniste dans son travail d’ingénieur, alors tout naturellement Samantha est devenue une bonne petite pute méticuleuse avec l’amour du travail bien fait. En ce qui te concerne, il m’a délégué les pleins pouvoirs et prend de tes nouvelles quand il arrive à se libérer. Sache qu’il est ravi de tes progrès. Par contre il m’a confié que tu n’avais pas selon lui accompli ton fantasme pleinement… C’est bien vrai ça ? »
Je ne comprenais pas sa question ! Où voulait-elle en venir au juste ?
« Il parait que dans vos échanges Internet, tu lui avais avoué aimer jouer les bébés en plus de pisser dans tes couches ? »
Je balbutiais un Non hésitant car je craignais le pire.
« N’essaie pas de me mentir, j’ai fouillé ton appartement ainsi que le contenu de ton ordinateur. J’ai trouvé une tétine pour bébé, des culottes a motifs bébés, un biberon, une culotte hublot en éponge ainsi que tout un tas de revues sur le monde des bébés adultes. Ton ordinateur quant à lui est plein d’images d’hommes et de femmes habillés en nourrissons ! Yves est formel ! Tu dois vivre tous tes fantasmes au quotidien ! Ce n’est pas moi qui décide, tu sais ! Je suis payée pour être à son service et tu vas donc devoir me supporter quelques temps encore ! Mais ne t’inquiète pas, ça ne durera pas très longtemps. Un mois tout au plus. Tout d’abord tu vas aller voir ton médecin dès demain pour te faire mettre en arrêt pour dépression nerveuse. Vu ce que ta direction t’a fait, tu l’auras sans problèmes. On se voit demain soir pour commencer la phase deux. Bises et ne t’inquiète pas trop, ok bébé ? Tu verras c’est très agréable et sans douleur ! »
Elle m’embrassa telle une mère puis quitta l’appartement. J’eu énormément de mal à m’endormir cette nuit-là.