Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Jérôme – Introduction

Introduction

Je me présente, je m’appelle Jérôme Chevalier, j’ai 28 ans. Brun, 1m70, 62kg, les yeux marrons et la peau mate. J’habite Lyon et je suis technicien qualité dans une grosse entreprise. Je suis célibataire et de nature hétérosexuelle. Je suis plutôt mignon et les filles m’ont longtemps couru après. Maintenant malgré un physique avantageux, je subis leurs rires moqueurs et leurs sarcasmes du fait que je ne suis plus tout à fait comme avant. J’ai d’ailleurs pris la décision de refuser leurs avances du fait de ma nouvelle condition. Ma vie a subitement basculé un soir de Janvier 2002. Si je publie cette histoire, c’est en quelques sorte pour exorciser six mois d’une épreuve que je ne suis pas près d’oublier. J’ai été victime d’une infernale machination soigneusement préparée et parfaitement préméditée. Je ne compris qu’à l’issue de cette aventure les vraies raisons de la descente en enfer que l’on m’imposa. Je vis avec pour compagnon un petit chat. J’allais souvent sur le net, plus précisément sur un serveur chat gay où je pouvais discuter de mes fantasmes avec d’autres personnes. J’avais rencontré plusieurs hommes intrigués par mon fantasme particulier. Cependant, ces relations n’étaient que de courte durée. Le plus souvent c’étaient des hommes mariés ou bien des personnes qui recherchaient une relation sexuelle. Étant hétéro, je ne pouvais accepter leurs propositions. Quelques hommes sont quand même venus me voir, intrigués par mon fantasme ou bien en quête d’une domination singulière. Bref, je m’étais habitué à ces éphémères rencontres, lorsque je fis la connaissance de Yves. Nous avons à l’époque discuté longtemps sur nos fantasmes respectifs. En ce qui me concerne, j’aime porter des couches et culottes pvc et je cherchais une relation complice et suivie avec un homme, ou une femme. Je souhaitais simplement qu’il me lange de temps en temps, quand je le souhaitais. Ses désirs quant à lui étaient en accord avec mes goûts singuliers. De nature très paternaliste, il n’avait jamais eu d’enfant. Son tempérament dominateur et imaginatif me laissait à penser qu’il serait à la hauteur de mes exigences. C’est à peu près tout ce que je connaissais de lui. Il faut dire que Yves restait discret sur sa vie. Le plus drôle dans l’histoire c’est qu’il n’était pas homo non plus, et m’avoua quelques jours plus tard qu’il recherchait justement quelqu’un comme moi à dresser. Il aimait secrètement dominer de jeunes garçons à sa manière et je le découvris à mes dépends par la suite. Comme nous habitions la même ville, nous avons décidé rapidement de nous rencontrer. Je me rappelle encore de la date, le dimanche 6 janvier 2002. Tout cela me semble déjà si loin. Nous avons rapidement fait connaissance et après deux whiskies bien tassés, il me demanda de me mettre en tenue adéquate. Je suis alors parti dans ma chambre et me suis langé de façon classique avec une couche Tena et une culotte PVC. Yves m’impressionnait bizarrement. Sa stature et son charisme me faisaient étrangement peur. Il reluqua mon derrière bien rembourré, me tapota les fesses et me dit alors :

« Un mec comme toi ne devrait porter que ce genre de tenue. Ça te sied à merveille ! Nous allons bien nous amuser ensemble tu verras ! Dans quelques semaines et quand je t’aurais rendu docile, tu n’aimeras plus que tes couches et tes culottes de bébé ! Elles te deviendront INDISPENSABLES !!! »

Son rire me glaça le sang. Jamais auparavant je ne m’étais senti autant impuissant devant une telle assurance. Je me rassurais en pensant qu’il blaguait et qu’après son départ et une bonne nuit de sommeil tout rentrerait dans l’ordre. Il me regarda alors fixement, alluma une cigarette et reprit de plus belle :

« Approche-toi bébé ! Pour commencer ton éducation, nous allons juste ce soir te raser ces poils disgracieux qui ne sont pas de ton rang. Tes jambes seront désormais lisses, ainsi que ton sexe. Nous allons te raser sur le champ, bébé ! »

Nous en avions préalablement discuté sur le net et j’étais partant.

« Un bébé n’a pas de poils, tu es d’accord avec moi ? »

J’esquissais un oui de la tête et je fus donc rasé méticuleusement par lui. Une fois le travail de conditionnement pileux terminé, il prit quelques clichés et avant de passer la porte de mon appartement me glissa à l’oreille :

« Demain, tu mets une couche pour aller travailler, c’est un ordre. Je te conseille de m’obéir bébé ! Je viendrais vérifier que tu respectes ma volonté c’est compris ? »

Pour ne pas le vexer je luis fis signe que oui, mais au fond de moi-même j’étais content qu’il s’en aille. Je me sentais mal à l’aise devant lui. Déjà lors de la séance de rasage des parties intimes et de mes jambes je me suis senti humilié.Il ne cessait son jeu malsain de conditionnement en me traitant comme un enfant. Le fait de le voir partir ce soir-là fut un soulagement ! Bien sûr que je n’allais pas travailler en couches ! Que signifiais « je viendrais vérifier » ? « je te conseille d’obéir ! ».  La nuit fut agitée et je parvins difficilement à trouver le sommeil. Réveil vers 7 heures et Sur mon portable un texto :

« N’oublie pas de mettre ta couche pour la journée. »

J’ignorais le message… Il commençait vraiment à me faire peur. Je me rendis au travail comme d’habitude. C’est à partir de ce moment-là que je commençai à regretter véritablement cette maudite rencontre.

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