Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Il était une fois…

Il y a fort fort longtemps. Les Tours du world trade center étaient encore debout, Facebook et Twitter n’existaient pas encore. Un monde où internet faisait tout juste son apparition. Le smartphone n’était qu’une chimère. 1996 : l’année où je me suis offert mon premier ordi. Une tuerie pour l’époque. Disque dur 1 virgule 2 Gigas, et Processeur Pentium 120mhz. Coté Mémoire, là aussi j’étais gâté : 8 mégas (dont 2 servant pour la carte graphique). Modem intégré 28kbit/s (le truc qui permet d’aller sur internet). 28 Kilobit de débit ! Autant dire qu’il fallait une grande patience pour voir ne serait ce qu’une simple image. Elle s’affichait trame par trame… La préhistoire en quelque sorte. On ne surfait pas encore. On naviguait à la rame et au sextant dans une mer d’huile qui semblait déserte. Pour se connecter, il fallait composer un N° de téléphone. Dans mon cas je tel à Angers. C’était déjà le futur, car une fois connecté, vous aviez accès au monde entier. Une vraie révolution pour notre millénaire qui s’achevait. Immergé en « Terra Incognita » j’ai ainsi découvert plusieurs sites ABDL, guidé par le petit journal de bébé.
A cette époque pas de google. Je connaissais l’existence de ces sites Via ce fanzine qu’une association « AB Cocooning » diffusait par courrier. Bien évidemment j’y étais abonné.
Je vous propose un petit flash back avec deux sites référents qui ont marqué cette époque.

Le site de Bébé Pat qui regorge toujours d’histoires ABDL. Dernière mise à jour le 02 février. 2000. Ce pilier de la communauté est malheureusement décédé à l’âge de 31 ans, une 15 aine de jour après cette ultime mise à jour. Je vous propose ici de vous immerger via Archive.org dans ce qui fût le web de l’époque. Beaucoup d’histoires croustillantes à découvrir dont une que j’avais écrite en 1996. Elle n’est pas sur la première page des histoires. Je vous laisse deviner où elle se cache.

DPF : Diaper Pail Friend. (les amis des poubelles à couches)
Quel drôle de nom pour un site. Son arrivée sur la toile semble dater de 1994. Là aussi, le site regorgeait d’histoires, de conseils. C’était la Grosse communauté Américaine avant que Tommy (le proprio) ait des soucis avec la justice et soit contraint de fermer son site.
Bref, là aussi et encore grâce à Archive.org, vous pouvez aller y jeter un oeil.

De mon coté, au début des années 2000, je crée mon premier site. En 2005, il commençait à avoir une belle gueule. Caméra de surveillance et tchat : le top du top. Bon coté visuel, il faut aussi remettre dans le contexte. C’est un peu cheap je l’avoue. Voici quelques screenshots (ça c’est du vintage) En 2006, il sera fermé et j’ouvrirai un blog sur Canalblog.

LNGU

Ou comment tirer un max de profit sous couvert associatif . C’est ce qu’a initié une boite nommée « LNGU ». Un groupe de personnes à la fois cupides, très organisées et diplômées des meilleures écoles de commerce. Le concept est assez simple : créer une « pseudo » nurserie pour adulte qui n’aura finalement q’un but à atteindre : attirer le couillon de base. Celui qui aime porter des couches et qui pense naïvement que cette « association » est définitivement trop géniale. Pour ce faire, les créateurs ont imaginé un stratagème bien ficelé : une forme d’abonnement via Patreon. En clair tu t’abonnes à hauteur de tes moyens pour avoir le droit mettre le premier pied « virtuel » dans cette nurserie. Virtuel, je précise, car seuls ceux qui ont vraiment les moyens auront un jour la possibilité de rencontrer leurs arnaqueurs. J’ai suivi avec intérêt le développement de leur stratégie machiavélique (je ne vois pas comment appeler cela autrement). Suivi aussi la communication qui va avec. Comment pervertir la communauté ABDL en leur faisant croire que dieu existe. J’avoue, il sont très doués. Le site de référence en la matière (un royaume dont je ne le nommerai pas par courtoisie), se laisse prendre au piège. La porte d’entrée de leur plan : convaincre la communauté ABDL. Pour y réussir, il faut retourner la tête du nouveau boss de la communauté : un certain Tolerare. Un type charmant mais malléable et loin du niveau de discernement cognitif de l’ancien boss : Kanbana . Ce site vintage publie donc donc une tribune dithyrambique sur LNGU. Il n’en fallait pas plus pour obtenir l’accréditation inconditionnelle de l’ensemble de la communauté. La nurserie ne verra jamais vraiment le jour. Bien sur, quelques privilégiés on eu l’honneur de pouvoir pénétrer cette « secte ». Mais uniquement ceux qui ont les moyens. Je veux dire : vraiment les moyens. Le plus accablant c’est qu’au bout de 3 ans, personne ne s’est encore rendu compte que ce n’est qu’une une pompe à fric. L’engouement pour cette nurserie a quelque peu décliné, mais les couillons de bases qui ne consultent jamais leur comptes se voient toujours débités d’une 20 aine d’euros par mois sans jamais rien voir venir. Faisons un petit calcul rapide. A une époque, cette boite « pleine de promesses » engrangeait quelque chose comme 1200 euros par mois. Désormais on est plutôt sur les 800 balles par mois. Sur 3 ans ça donne environ 40 000 euros de rentrées. Pas mal pour une boite qui n’a jusqu’alors publié que quelques vidéos et photos à la con pour tenir en haleine le couillon de base. 42 contributeurs, 42 abrutis qui versent en moyenne 20 euros/mois et permettent à cette boite d’escroquer 817 euros/mois à leurs victimes. Pas mal ! Chez LNGU c’est des promesses à gogo et des excuses récurrentes et innovantes par centaines. On peut affirmer que le covid a été l’excuse ultime. Avant covid, c’était plutôt le prétexte à la petite semaine. Le local qui n’avance pas aussi vite que prévu, leur déboires face aux prix de l’immobilier et j’en passe… Bref, Vous l’aurez compris, je ne porte pas ces doryphores dans mon coeur. J’irai même jusqu’à dire : c’était mieux avant. Avant, du temps de Nurse Véro, du temps de Nurse Nathy, du temps de Nurse Perla. Je les ai côtoyés. Je les ai vu bosser. On était loin du modèle économique optimisé de LNGU. De la nurserie à l’ancienne. Du temps où on prenait le temps. La communauté elle s’est acharnée sur ces nurses. Les traitant de putes. Pas étonnant qu’elle se soient toutes barrées. Aussi lorsque LNGU est arrivée avec son sac plein d’espoir. La communauté en quête d’idéal s’est laissée prendre au piège. Elle peut toujours se réveiller mais c’est comme convaincre un catholique que dieu n’existe pas, ou bien tenter de se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup d’effort pour peu de résultat. Cerise sur le gâteau, c’est en homme libre que je parle aussi je me suis permis d’utiliser une de leur photo comme support à ce post. (Qui m’a bien fait marrer à écrire)….Fuck LNGU ?

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