Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

La vie réserve parfois bien des surprises

Deux petites anecdotes notables le mois dernier m’ont amusé. Vous êtes pourtant aguerri, en qualité de pisseux averti, à ces petits riens qui peuvent vous foutre la honte. La vie se charge toujours de vous surprendre par des tranches de vie que vous n’auriez jamais pu imaginer. Dernièrement , deux bouts de tranche de vie sont venus titiller mon lourd secret bien gardé. Le premier, coté professionnel. Ma boite décide de changer les vêtements de travail de l’entreprise. A ce titre, elle lance une campagne d’essayage pour déterminer quelle taille vous sied le mieux. Je n’ai pas le choix d’esquiver ce rendrez-vous, ça aurait semblé bizarre, Je me rends donc à ce maudit essayage. J’arrive pas vraiment rassuré et la gérante de ce joyeux bordel me regarde de tête en pied. Un peu comme au service militaire, elle me scanne du regard, pose quelques secondes de silence puis me lance : « taille S, voici un pantalon, ça doit vous aller, prenez une cabine » . Concrètement, vous vous retrouver dans un endroit transformé pour l’occasion en boutique de fringue avec pour toute intimité, un rideau de merde bien pourri. Rien de notable me direz vous, mais pour un pisseux c’est un challenge. Enlever son pantalon, se retrouver en couches, enfiler leur futal de merde, c’est pas la panacée. Surtout qu’à cet instant, vous vous apercevez que son scan a du beugguer. La couche passe pas du tout. Je retourne voir la taulière en lui disant « euh , à mon avis, c’est plutôt une ou 2 tailles au dessus qu’il faut. Dubitative elle vous rescanne avec plus d’attention. Je la vois bien décontenancée, car je suppose qu’elle détermine toujours la même taille. Elle lâche enfin du lest et me file une taille au dessus. Cerise sur le gâteau, lorsque vous avez enfin trouvé votre taille, vous arrivez fièrement avec votre pantalon « bosse apparente » devant la responsable en arborant un large sourire et d’ajouter « c’est Bon ». Vous pensez que l’expérience touche à sa fin, prêt à tourner les talons, quand elle vous assène: « je dois mesurer votre entrejambe » . Le coup de grâce car, chez moi, l’entrejambe c’est de la couche au sol. Autant vous dire que bien d’expérimenté en matière de honte, j’ai un peu souffert ce jour là.
La seconde anecdote est liée à la médecine. J’ai eu récemment quelques soucis de santé. Un AVC de l’oeil pour être précis. J’ai donc fait donc le tour des popotes et spécialistes de tous poils pour voir si je vais mourir bientôt (ou pas) . Mon médecin traitant reste un type formidable, et à ce titre je ne lui ai jamais caché mes pérégrinations pisseuses. Je l’ai autorisé à noter ces interventions « hors norme » dans mon dossier médical. Ce qui est drôle, c’est que lorsque vous allez voir des spécialistes, ce dernier (ou un des médecins du cabinet auquel il collabore) évoque bien évidemment les antécédents médicaux dans l’ordonnance. Lorsque j’ai failli mourir ce 23 Avril dernier(je blague) , je me rends chez mon Ophtalmologue en urgence. Puis je bifurque direction le cabinet médical. Je ne vois pas mon médecin traitant mais un autre. Un certain docteur Sophie B. Elle me reçoit et accède bien sur à ces antécédents. Me conseille 8 jours d’arrêt de travail et me prescrit un rdv chez un cardiologue. Dans son ordonnance, elle n’omet pas de mentionner ces interventions singulières :Sphincterotomie col vésical, RTUP prostate, élargissement du col. Cela a bien évidemment aiguisé la curiosité de cette cardiologue (encore une femme) que j’ai vu il n’y a pas si longtemps. Cette dernière à voulu en savoir un peu plus (sans vraiment sembler le montrer). Alors que mes antécédents n’ont aucun rapport avec ma pathologie, elle a cherché à me tirer les vers du nez sur ces actes singuliers. Elle m’a demandé si ces interventions étaient récentes. « Ba nan pas vraiment ! » lui ai-je répondu un peu interloqué. Ce qui n’est pas faux. Cela ne lui a pas empêché de reprendre dans son compte rendu, l’ensemble de mes antécédents médicaux, adressé à mon ophtalmologiste. Ce dernier que j’ai revu récemment ne m’a d’ailleurs posé aucune question sur ces antécédents. Il avait lu le compte rendu mais je pense qu’il s’en branle royal. Ah les femmes !!

Le short échancré

Rien de plus terrifiant que de se promener en couche avec, comme seule barrière aux regards indiscrets, ce petit bout de tissu vaporeux et soumis aux caprices du vent. Le short échancré est définitivement un accessoire machiavélique qui cache sans rien cacher du tout en fait. Nathy est une fan absolue de ce genre de short. Nous avons d’ailleurs fait plusieurs séries de photos du pisseux dans cette tenue. Je ne suis pas sportif pour un sou, ce qui ne m’empêche pas de posséder une belle collection de shorts de cette nature. Pour matcher à la perfection avec le short, rien de mieux qu’un tee shirt moulant et court. Il renforce le coté bombé de la couche et donne une esthétique bien pisseuse. Lorsque l’on choisi cette tenue, mieux vaut privilégier les endroits discrets (sans être désertique pour autant). Exception faite de la plage, où il m’est arrivé d’y aller pas mal de fois dans cette tenue. Frissons garantis et regards appuyés. Parfois même des réflexions comme ce jour où en sortant de la plage pour regagner mon véhicule, j’ai entendu un groupe de jeunes se marrer et l’un me lancer à voix haute « alors , on porte des couches? » . Mais généralement ça se limite à des regards insistants, souvent amusés et parfois rieurs. C’est le jeu ma pauvre Lucette ! Il faut accepter le jeu. Quand le vent s’en mêle, cela devient alors un supplice. En effet, lorsque le vent s’engouffre dans ce bout de tissu, ne cachant déjà presque rien, il dévoile la couche, la culotte et la condition humiliante de pisseux aux regards étonnés des passants. J’ai pas mal de souvenirs de ces moments gênants. Je fais alors mine de rien, mais intérieurement je suis mort de honte. Dans des endroits vraiment discrets, on peu aussi enlever le short. C’est vachement plus sympa. Faites gaffe par contre à bien choisir vos lieux de pérégrination. Ci-dessous un petit best-of des photos prises lors de ces sorties.

Sport Extrême

Si il existe une catégorie plutôt extrême dans les sorties en pisseux c’est de faire en sorte que la couche ou la culotte plastique soit bien visible. La version hard étant de ne rien porter d’autre qu’une bonne grosse couche. Certaines personnes se s’y ont adonné. J’avoue y avoir aussi gouté par le passé. Une grosse couche, une culotte plastique et un short beaucoup trop échancré. Il m’est même arrivé de faire quelques sorties avec juste la grosse couche, frayeurs garanties. Avec le temps, je me suis un peu rangé des camions et je préfère éviter de donner dans l’ostentatoire. Si j’adore les shorts, j’évite la grosse couche désormais. Un des souvenirs les plus terrifiants fût de me promener dans le centre ville de La Baule – Octobre 2008. Un short échancré rouge, un tee shirt très serré à la la taille pour augmenter l’effet « grosse couche » qui ne laissait pas planer le doute sur la nature de ma condition. Un échange de regard furtif avec une fille qui discutait avec un groupe. J’ai senti son regard insister sur l’échancrure du short. Je dois avouer que j’en menais pas large. Un ami Daddy était venu prendre quelques photos pour immortaliser cette sortie. Dans le prochain post, je reviendrai sur la sortie avec Nathy du coté de Saint-Nazaire….

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