Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Une vie de pisseux

Je me suis longtemps demandé ce à quoi pouvait ressembler une vie de pisseux. En fait c’est une vie rythmée par un immuable rite : celui du changement de couche à heures régulières. En ce moment et ce depuis que je suis « en disponibilité professionnelle » c’est 3 changements de couche par jour. Je bois normalement sans excès et je tente de vivre le plus normalement possible. Réveil vers 09h00, la couche est toujours bien trempée mais tient encore. A midi, changement de couche et quel bonheur de se retrouver pour quelques heures bien au sec (je comprends maintenant les bébés qui pleurent lorsqu’ils sont mouillés) Le vivre quotidiennement est complètement différent du fantasme temporaire. Bien sur douche obligatoire car je sens le pisseux  plein nez. Pour la journée, si je dois sortir voir des amis ou de la famille c’est une couche-culotte Abena X plus médium de rigueur et un tee shirt relativement long pour masquer mon état. Si je n’ai pas prévu de voir famille ou amis, la couche est agrémentée d’un ou 2 renforts de couches avec bien évidement la sempiternelle « culotte en plastique ». Bien sur le tee shirt est alors plus court. Mais parfois j’opte pour une couche lavable de type Yuyun avec une simple culotte plastique. Il faut savoir que le lavable est bien plus visible que le jetable, aussi il m’arrive parfois de croiser des personnes qui esquisses un sourire ou rires à peine dissimulés (surtout lorsqu’il s’agit de groupe de jeunes filles). Un mélange de honte et de satisfaction difficile à décrire. Je crois que le plus humiliant étant de sentir la couche se remplir sans aucune possibilité de se retenir. Et puis ces regards posés, ces sourires croisés et ce zizi de bébé entre les jambes… Je ne suis alors pas mécontent de rentrer chez moi car la couche vers 18 heures est bonne à changer. A la maison pas de jetable, uniquement de la couche lavable. Yuyun normale et un renfort de couche pour tenir jusqu’à minuit voire 1 heure du matin. La nuit c’est aussi du Yuyun mais cette fois-ci avec 2 renforts de couches. Et puis le lendemain ca recommence, encore et encore. Parfois on sonne à ma porte. Le facteur ou bien l’entretien de la chaudière, j’ai alors juste le temps d’enfiler un pantalon de jogging et un tee shirt improvisé. Je dois sentir le pisseux ca c’est une évidence et je fais avec. Encore ce sentiment de honte et de satisfaction d’arriver progressivement à ce que je souhaite devenir. Je n’ai toujours pas réussi à franchir le cap de ballades en jogging moulant ou bien en short banc semi-transparent ou pire en short échancré dans des lieux fréquentés ou bien d’aller changer ma couche dans un café avec la couche à la main ou encore de faire bronzette sur la plage avec juste la couche mais ca ne saurait tarder… L’idée d’être visiblement affiché comme « mouilleur de couches » sera sans aucun doute le challenge le plus important. il faudra que je surmonte mes peurs afin de vivre pleinement cette nouvelle condition.

Rappel Important

Devant le nombre de personnes intéressées par le sondage à demeure, je tiens à préciser certaines choses primordiales. Tout d’abord le sondage reste un jeu dangereux accessible à ceux qui ont déjà une bonne connaissance en médecine. Car bien sur que le risque prioritaire est l’infection urinaire. Pour ceux qui n’en n’ont jamais eu, sachez que c’est très douloureux et peut dans certains cas s’avérer mortel. Il y a 17 ou 18 ans, je n’y connaissais rien. Ni les risques ni les conséquences. J’avais découvert cette technique sur un fanzine de chez DPF qui présentait un livre traitant de « the danger of catheterization » (à l’époque ou internet n’existait pas et où on communiquait par fanzines et documentations diverses via la poste !!) Bref ce titre m’avait interpellé et je décidai alors d’en savoir plus….
Mais je n’ai pas acheté le livre, seulement trouvé une sonde et une seringue pour « voir ce que ca faisait »… Appréhension en plus de faire entrer en moi ce drôle de tuyau (car je pensais que ca faisait très mal)… La plus grosse connerie ayant été de ne pas pratiquer d’asepsie et d’ensuite prendre un bain ainsi équipé… Résultat : moins de 24 heures plus tard, des douleurs alors que je n’avais gardé la sonde que quelques heures. Je ne m’inquiète pas trop mais le lendemain lorsque j’ai commencé à pisser du sang et que ma température est montée à plus de 40° avec un mal aux testicules épouvantables, je vous assure que j’avais enfin compris mais trop tard. 2 mois allongé avec des testicules qui avaient triplé de volume  qui me faisaient un mal de chien et dans la bataille j’en ai perdu une !!
Donc OUI cette technique est très dangereuse et ne se pratique que si vous êtes expérimentés dans le domaine… Pour des personnes comme moi ou bien bbmichel, c’est un peu différent car nous pratiquons le sondage depuis plus de 15 ans. Nous connaissons bien notre corps et savons comment la mettre et quand l’enlever. Je pense qu’avec les années notre vessie et notre système urinaire à du réussir à fabriquer des anticorps pour les bactéries, virus et autres saloperies dont le monde regorge. Notre corps doit se défendre tout seul, cependant les impératifs sont toujours les mêmes : Asepsie et règle d’hygiène stricte. Il faut aussi savoir pour répondre à une des questions posées que le sondage à long terme ne provoque pas d’incontinence. Il affaibli bien sur la capacité musculaire des sphincters un moment donné, mais la nature reprend très vite le dessus et un ou deux jours suffisent pour retrouver une continence normale. Maintenant peut être que 6 mois non stop feront plus de dégâts mais je n’ai pas encore essayé et je n’ai jamais trouvé de témoignages à ce sujet.

Impression du jour

Voilà maintenant 3 jours que j’ai posé ce fameux accessoire singulier qui rend mon zizi pisseux.
3 jours et 3 nuits de pipi continu. J’ai enfin réussi à concrétiser mon rêve. Je ressens une drôle d’impression. Celui de n’être qu’un gamin qui ne sait pas se retenir. Un mélange de honte et d’impuissance lorsque je sens le flot de pipi envahir la couche et qui me rappelle inexorablement à ma condition. Je dois désormais faire avec sans tenter à tout prix de cacher la couche, je m’habille normalement pour sortir, mais il est vrai que bien souvent c’est peu discret. Que se soit dans un supermarché ou dans la rue, j’entends des rires à peine dissimulés de filles qui devinent facilement la couche sous le pantalon. Je me sens alors diminué et réduit à l’état de sale petit mouilleur de couche. Une sexualité bien sur inexistante et une odeur permanente de couche trempée sont aussi là pour participer au conditionnement. Quelle fille s’intéresserait à un homme qui à un zizi de pisseux? Pour parfaire ce conditionnement je travaille à rendre mes bouts de seins sensibles à souhaits. Avec ma nounou je pense que les prochaines sorties devraient être orientées plages. Elle pense qu’il est grand temps pour moi d’assumer cet état de pisseux qui est devenu au fil du temps une réalité quotidienne. Aussi elle souhaite que nous allions à la plage et que je fasse bronzette avec juste ma couche et la culotte plastique bien entendu.

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