Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Sphincterotomie Acte 2 !

Petit goût d’amertume pour cette 5ieme visite en Tunisie. Je m’aperçois que mon téléphone est tombé de ma poche dans le taxi qui nous menait à l’hotel. C’est un signe, tout comme la photo d’illustration que Nathy à prise, vue de la fenêtre de la chambre de la clinique : Encore un signe !!!
J’ai pu verrouiller mon iPhone à distance et procéder à l’effacement des données car bien évidemment j’ai fait une croix dessus. Blague à part la sphincterotomie s’est bien passée. Mon urologue m’a clairement fait savoir que cette fois serait la dernière. Comme il le pressentait, le sphincter strié était bien à l’origine de ces nuits agitées. Il s’est résorbé tout seul ! Incroyable !! Une double incision a été nécessaire pour corriger le tir. Il a fait le maximum. Coté convalescence, je dois porter la sonde pendant 5 jours, le temps que la cicatrisation des berges soit entamée pour éviter ainsi une reformation du sphincter (ça serait trop bête). Le retour en France se fera donc avec la poche et sonde en place. La, nous sommes au bar lounge de l’hotel à siroter une bière avant d’aller manger….On vous embrasse…

En direct Live from Pissouserie

Je pense que vous étiez impatients d’avoir de nos nouvelles. Tout s’est bien passé avec en prime quelques anecdotes rigolotes. L’intervention a été faite le Lundi 29 comme prévu. Prise en charge ultra rapide. Arrivée à la clinique vers 8h45, direction le bloc opératoire à 09h15. L’anesthésie a été faite 10 minutes plus tard et la durée de l’intervention n’a pas excédé 20 minutes. Il s’est rapidement avéré que l’origine du problème (déjà détectée sur l’échographie du matin) était prostatique. Une prostate hypertrophiée avec un col vésical hyper méga tonique. Bref, mon bon docteur a éradiqué le problème et résecté tout ce qui bouchait cette ouverture. Par rapport à l’incision de la dernière fois, cette intervention était bien plus spectaculaire (j’ai pu comme la dernière fois assister en direct live grâce à un écran de contrôle). Première anecdote : on me demande de ne pas tousser et à deux reprises j’ai failli à la règle.
La première fois j’ai pissé sur le collègue de mon chirurgien (ca l’a fait rire) et la seconde fois sur mon chirurgien lui-même (et là du coup il a trouvé ça beaucoup moins drôle). Retour à la chambre vers 10h10 après une mise en observation d’une petite 15 aine de minutes. J’ai du passer la nuit en observation avec 24 heures de drainage intensif de la vessie (pour bien nettoyer tout le bazar). La seconde anecdote c’est Nathy qui me l’a rapporté lorsque qu’elle est revenue en fin d’après midi à la clinique.
Elle arbore un sourire que ce connais bien (genre : « je vais te foutre la honte ») et me dit que la femme de ménage est passée dans la chambre et a tout nettoyé et rangé, y compris la culotte plastique que j’avais laissé le matin. Nathy l’a retrouvé pliée et soigneusement posée sur la baignoire. Que du bonheur ! L’image de gauche montre une infirmière ainsi qu’une aide soignante à mes petits soins pour m’aider à changer ma djellaba (photo de ma nounou qui était morte de rire de me voir ainsi le cul à l’air et la zigounette connectée en réseau au bol de drainage)

Départ imminent !

Direction Soleil et pissouserie…Derniers préparatifs. Lundi c’est le grand jour. 08h00 direction la cabinet de mon urologue chéri. Petite inspection préalable via échographie pour connaitre le diagnostic. Certainement un col vésical trop étroit (comme me l’a confirmé mon Urologue par téléphone il y a quelques jours). Le programme d’intervention est : Élargissement du col vésical et peut être résection partielle de la prostate (mais ca on ne le le saura que Lundi). Je devrais ensuite garder la sonde pendant 48 heures. Le retrait de cette dernière étant programmée à 08h00 le Jeudi 02 Mai. Pour moi ca reste maintenant une formalité, car depuis plus d’un mois je dors paisiblement avec des réveils « couche trempée ». Il n’y a pas d’incontinence en continu, cependant le progrès a été assez flagrant. A cause du stress lié à l’augmentation exponentielle de ma charge de travail, je n’avais même pas remarqué ce détail. Ce n’est qu’assez récemment où je me suis rendu compte que je dormais d’une traite et qu’au matin la couche était trempée. Ces dernières semaines les journées ont aussi été différentes. Un nombre de pipi en augmentation avec un premier une heure et demi après le réveil (dans la couche bien sur). Tout ceci sera bientôt de l’histoire ancienne. Concernant le séjour, l’opération et les anecdotes de ce périple bien singulier, Nous ne manquerons pas de vous tenir informé en direct live (l’hôtel est wifi y compris dans les chambres).

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